Hoi an

Excursion en bateau-panier dans un village de pêcheurs à Hoi An

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Après deux semaines de voyage au Vietnam depuis Hanoi pour essayer de voir et de faire le plus de choses possible en route, j’étais prêt pour quelques jours de repos et de détente à Hoi An. En fait, le principal objectif de Hoi An, mes dernières 72 heures au Vietnam, était de faire très peu de choses. Je n’avais rien de prévu qui soit plus épuisant que de manger, de boire et d’explorer la vieille ville de Hoi An (site du patrimoine mondial de l’UNESCO), les rives du fleuve et les plages. Malgré cela, j’ai fini par faire une éco-tournée à Hoi An lors de ma dernière journée complète. Des amis de Siem Reap m’avaient recommandé de rejoindre une expérience pour une demi-journée de pêche en bateau-panier dans le village de pêcheurs. Ce n’était probablement pas quelque chose que j’aurais fait moi-même, mais les critiques élogieuses de mes amis d’un circuit vraiment amusant et intéressant m’ont convaincu de tenter le coup. J’étais très content de l’avoir fait !

1. Prendre le bateau et rencontrer l’équipage

Le matin du circuit, j’étais vif et enthousiaste, mais j’ai malheureusement pris un peu de retard pour me joindre à la fête à cause des appels croisés. C’est tout à fait ma faute car je n’avais pas remarqué que le courrier électronique confirmant la prise en charge de mon transfert depuis mon hôtel n’avait pas été envoyé. Dès que je me suis rendu compte de mon erreur, j’ai contacté un responsable du circuit, qui a rapidement résolu le problème en envoyant un minibus pour me récupérer. Nous avons intercepté notre bateau sur la rivière Cua Dai après leur visite d’un village de pêcheurs pour en apprendre davantage sur la vie des pêcheurs vietnamiens et de leurs familles.

À bord, Yen, notre guide du matin, s’est présentée elle-même, le capitaine (M.Cook), deux autres membres de l’équipage et un couple participant également à la visite. Elle nous a passé une bouteille d’eau par personne lorsque le moteur a redémarré et nous avons commencé à naviguer le long de la rivière Cua Dai.

2. Bateau-panier ou “thuyền thúng” en vietnamien!

Nous nous sommes dirigés vers une zone de la rivière bordée de cocotiers et avons jeté l’ancre près de quelques bateaux paniers appelés “thuyền thúng” en vietnamien.

Le bateau de basket est un bateau spécial au Vietnam. Il s’agit de petits bateaux ronds en bambou, littéralement connus en vietnamien sous le nom de “thuyền thúng” et utilisés par les pêcheurs de Danang au Moyen-Sud pour pêcher du poisson sur la plage. Alors que l’industrie de la pêche au Vietnam est en général dominée par de gros navires pouvant aller plus loin en mer, les paniers sont un artisanat très important pour la pêche et le transport côtier.

a. Origines du bateau de basket

Il existe peu de documentation officielle sur les origines du bateau de basket. Cependant, il est dit que pendant l’ère coloniale française, une série de nouvelles taxes ont été introduites: l’un d’entre eux étant une taxe sur la possession d’un bateau. Le pauvre pêcheur régional ne pouvait pas payer la charge et risquait de perdre ses moyens de subsistance.

Comme on dit, “la nécessité est la mère de toute invention”, ils ont donc élaboré un plan pour contourner la taxe. Créer un navire de mer qui ne serait pas considéré comme un bateau n’était pas une tâche facile, mais les pêcheurs ingénieux ont réussi à faire valoir que ces “thuyền thúng” ne s’agissait pas de bateaux, mais de paniers – et ne pouvaient donc pas être taxés. Leur plan astucieux a réellement fonctionné et, depuis lors, ces artisanats emblématiques sont devenus un pilier du Vietnam côtier.

b. Processus de création du bateau de basket

Le processus de création d’un bateau-panier implique de nombreuses compétences de tissage. Ils prennent des morceaux de bambou fendus qui sont très flexibles et non susceptibles aux créatures ennuyeuses de la mer qui affectent de nombreux autres types de bois dur. Le bambou est ensuite traité avec des couches protectrices de résine à base de noix de coco ou de goudron – des produits naturels cultivés à travers le pays qui la rendent moins chère à fabriquer. Dans les eaux agitées et les vagues de surf, le bateau reste étanche et fléchit facilement contre la force de la mer. Sa construction légère lui permet de rester constamment au-dessus des vagues, même en cas de tempête. Chaque bateau prend deux semaines à fabriquer et peut durer cinq ans, à condition qu’il soit re-taré chaque année.

Bien que les versions modernes des bateaux de basket soient devenues plus complexes et même équipées de voiles ou de moteurs diesel, la version traditionnelle nécessite des rames. Bien que cela semble assez simple à faire, la bonne technique peut prendre un peu de maîtrise: la technique appropriée consiste à agiter doucement la pagaie d’avant en arrière dans l’eau dans un mouvement d’arc.

Parmi les créations intéressantes uniques au Vietnam, les bateaux de basket sont un charmant rappel de l’ingéniosité de la population locale, représentant un moyen de transport maritime magnifique et écologique.

Donc, retournez à ma propre découverte, à ce moment-là, les trois membres de l’équipage ont sauté dans un bateau et ont montré comment pagayer pendant que Yen faisait la traduction.

Une fois que nous avions appris tout sur les paniers, l’équipage a organisé un spectacle de danse amusant et fou avec Gangnam Style avec les bateaux. Ensuite, ce fut notre tour de pagayer et de nous mettre à danser rapidement. Binh, mon batelier, a trouvé hilarant de me faire hurler tandis que je m’accrochais pour sauver la vie, tout en faisant tourner le bateau en rond, et de haut en bas en rond. Nous avions des gilets de sauvetage et tous les membres de l’équipe savaient ce qu’ils faisaient, alors je suis sûr que nous étions en sécurité pendant leurs ébats.

3. Cocotiers, Origami et Histoire

Après des ébats, Binh a ramé notre bateau pour récupérer Yen. Nous avons ensuite fait demi-tour et suivi l’autre bateau en direction des voies navigables bordées de cocotiers. Nous avons contourné les voies navigables lorsque Yen a expliqué l’importance des cocotiers et de leurs nombreuses utilisations. Les villageois locaux utilisent les feuilles de palmier pour les toits de leurs maisons, tandis que leurs racines aident à arrêter l’érosion des rives des rivières. Les cocotiers sont également utilisés comme un lieu sûr pour stocker les bateaux pendant les tempêtes tropicales et les typhons.

Elle nous a ensuite raconté une partie de l’histoire unique et choquante des forêts de mangroves et de leurs habitants. Le Viet Cong les utilisa pendant la guerre pour se cacher des soldats américains chargés de leur tirer dessus et de les tuer. Plus tard, il devint évident que très peu de ces jeunes soldats américains avaient choisi d’y être ou voulaient faire partie de cette guerre. C’est l’une des raisons pour lesquelles, lorsqu’on le leur demande, la plupart des Vietnamiens vous diront qu’ils n’ont aucune rancune contre les Américains pour la guerre.

Tandis que Yen parlait, les bateliers avaient été occupés non seulement à pagayer mais aussi à façonner habilement des formes en origami à partir de feuilles de cocotier. Après cette leçon d’histoire qui a provoqué la réflexion, nous sommes retournés au bateau principal et Yen a égayé notre humeur en nous montrant un fruit de noix de coco de l’eau. Elle nous a dit que ces fruits sont souvent cuits avec du sucre pour faire une soupe sucrée.

4. Techniques de pêche vietnamiennes

De retour sur le bateau touristique, nous avons navigué un peu plus loin sur la rivière en observant les habitants s’acquitter de leurs tâches quotidiennes. Bientôt, nous nous sommes arrêtés à côté d’un petit bateau de pêche vietnamien où un pêcheur était en train de pêcher au filet, tandis que sa femme dirigeait le bateau. Le couple nous a accueillis à bord de leur bateau avec des sourires et des rires énormes.

Un filet à lancer est circulaire avec des poids autour du bord et mesure généralement entre 10 et 12 kg. Nous avons vu le pêcheur lancer le filet avec une telle habileté une telle habileté qui lui a permis de faire un grand cercle dans les airs avant de se poser sur l’eau et de sombrer. Il l’a ensuite ramenée pour vérifier s’il avait attrapé du poisson. Nous avons chacun joué à tour de rôle pour tirer le filet, mais l’autre dame de la tournée a été la seule à en trouver un; c’était minuscule alors elle l’a jeté en arrière.

Yen a expliqué que ces pêcheurs vietnamiens jetaient les filets plusieurs fois par jour, chaque jour. En règle générale, ils gardent tous les poissons de toutes tailles dans l’espoir d’apporter les un à nourrir leur famille et les autres à vendre au marché.

En disant au revoir au couple de pêcheurs, nous avons traversé la rivière en direction d’une plage en passant devant un bateau de calmar. La pêche au calmar a lieu la nuit et le bateau était muni d’énormes lumières qui attirent le calmar à la surface, ce qui le rend plus facile à attraper. Le capitaine Cook a jeté l’ancre à proximité du rivage et nous avons grimpé dans de plus en plus de paniers en bambou et nous nous sommes dirigés vers la plage. Le même couple de pêcheurs nous a rencontrés sur le rivage, nous avons revêtu du nón lá – des chapeaux traditionnels vietnamiens et tous ont eu plusieurs tentatives infructueuses pour lancer les filets circulaires.

Sur la rive, un autre filet de pêche suspendu au-dessus de la rivière reposait sur un immense cadre en bambou. Le filet était de forme carrée, pesait environ 800 kg et était attaché à un engin en bambou. Il avait un type de système de poulie qui ressemblait à une pièce d’équipement de gymnastique qui soulevait le filet hors de l’eau. C’était opéré manuellement; vous vous êtes assis au sommet et avez tourné le volant avec vos mains et vos pieds. Nous avons tous essayé de manipuler la poulie et avons observé le filet sortir lentement de l’eau, quelques poissons pris au piège étincelant au soleil.

Pour récupérer le poisson, il a été replacé dans un bateau de bambou et sorti sous le filet suspendu. Nous avons ramé jusqu’à ce que nous trouvions le petit trou le plus proche dans le filet par rapport à un poisson, puis nous avons secoué le filet jusqu’à ce qu’il tombe dans le bateau. Celui-ci n’a pas été rejeté et je suppose qu’il a fini sur une table ce soir-là.

5. Déjeuner de fruits de mer

Le déjeuner était prêt lorsque nous sommes rentrés à bord du bateau et je dois dire que le capitaine Cook a fait du bon travail. Il y avait des rouleaux de printemps aux crevettes, un maquereau, des calmars aigre-doux et une gloire du matin sautée à l’ail. Aux côtés se trouvaient des galettes de riz, du concombre, de la salade et des fruits étoilés, et Yen nous a montré comment rouler tous dans du papier de riz pour faire des nems et les tremper dans une sauce au poisson. Délicieux! Une boisson non alcoolisée ou une grosse bière était incluse et nous étions prêts pour notre après-midi de travail.

Trop tôt, nous avions fini de déjeuner et il était temps de rentrer à terre. Un mini-bus nous attendait et nous emmène à l’hôtel où le couple séjournait. Yen m’a alors ramené à mon hôtel à son vélo alors que nous discutions un peu plus de la vie à Hoi An.

C’était merveilleux de pouvoir faire l’expérience de la vie quotidienne des communautés de pêcheurs de Hoi An et d’en apprendre davantage sur leur histoire et celle de Hoi An. Yen a rendu la tournée encore plus mémorable alors qu’elle se mettait en quatre pour partager ses connaissances approfondies et s’assurer que nous étions tous heureux et passions du bon temps. L’équipage et la famille de pêcheurs que nous avons rencontrés étaient également très amusants. Nous avons passé une bonne partie de la journée à rire.

Si vous avez envie d’essayer quelque chose de différent lors d’une visite à Hoi An, je vous recommande vivement de ne pas vous laisser tenter par cette visite avec Luxury Travel. Il y en a pour tous les goûts et tous les âges.

hang mua

Avez-vous déjà participé à une visite écologique quelconque à Hoi An ou dans les environs? Nous aimerions savoir comment ça s’est passé!

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